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Roumanie pour des vacances extraordinaires

Fișier:Actual Braila CoA.png Brăila

Brăila est une ville de Munténie, à l'est de la Roumanie, un port sur le Danube et la capitale du comté de Brăila, tout près de Galaţi. Les habitants sont appelés les Brailois.

Une installation en ce lieu sur la rive gauche du Danube (en Valachie) apparaît sous le nom de Drinago en 1350 environ dans le Libro de conoscimiento (en espagnol "Livre de connaissance") et dans plusieurs cartes catalanes (Angellino de Dalorto, 1325\1330 et Angelino Dulcert, 1339). Ceci est peut-être dû à une erreur de transcription de Brillago. Dans des documents grecs de la même époque, la ville est nommée Proilabum ou Proilava.

En tant que kaza, la ville et ses environs a été contrôlée par les Ottomans depuis le Moyen Âge (1538-1540) jusqu'en 1829; les Turcs l'appelaient Ibrail ou Ibraila. La ville fut attaquée, pillée et brûlée par les forces de Étienne III le Grand (Ştefan cel Mare) le 2 février 1470, qui repoussa les forces de Radu III l'Élégant (Radu cel Frumos), allié des Turcs, et frère de Vlad III l'Empaleur (Vlad Ṭepeş). Elle fut aussi brièvement gouvernée par Michel I le Brave (Mihai Viteazul), prince de Valachie, en 1595-1596.

Au XIXe siècle, le port devint l'un des ports les plus importants sur le Danube en Munténie, les deux autres étant Turnu et Giurgiu. La plus grande période de prospérité de la ville fut celle de la fin du XIXe siècle, lorsqu'elle fut un port important de marchandises, allant et venant de Roumanie. Les navires peuvent remonter de la mer Noire jusqu'à Braila ; le Danube a attiré les usines. Après les évènements de 1989, la ville entra dans une période de déclin économique.

L'écrivain roumain d'expression française Panaït Istrati (Kyra Kyralina, Codine, Présentation des Haïdoucs, Les Chardons du Baragan, Vers l'autre flamme) est né à Braïla, en 1884, d'un père grec, épicier et contrebandier et d'une mère, fille de paysans pauvres, blanchisseuse. Istrati mourut à Bucarest en 1935.

À voir:

Les principaux monuments sont :

  • L'église grecque, construite en 1865 par la communauté grecque.
  • L'église des Saints Archanges (Sfinţii Arhangheli), qui était auparavant une jāmi (petite mosquée musulmane) sous la domination ottomane.
  • L'église Saint Nicolas (XIXe siècle).
  • Le Théâtre Maria Filotti.

Le centre ancien de la ville possède de nombreux immeubles du XIXe siècle, certains joliment restaurés. Un site touristique important est le jardin public, un parc situé au-dessus de la rive du Danube, d'où l'on a une jolie vue sur le fleuve et les Monts Măcin.

Au-dessus des Vieux Bains, se trouve un restaurant, qui tourne sur lui-même en une heure pour les visiteurs.

Brăila possède l'une des plus anciennes lignes de tramway de Roumanie, inaugurée à la fin du XIXe siècle, et qui est encore en service.