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Roumanie pour des vacances extraordinaires

Fișier:Actual Targu Mures CoA.png Târgu Mureş

Târgu Mureş, également orthographiée Tîrgu Mureş est une ville de Roumanie  située au centre de la Transylvanie. C'est le chef-lieu du comté de Mureş.

La ville de Târgu Mureş, centre politique, économique et culturel de première importance est située sur le plateau de Transylvanie (Podişul Transilvanei). La ville s'est d'abord développée sur la rive gauche du Mureş. Elle est ensuite grimpée à l'assaut des collines environnantes pour maintenant atteindre la vallée de la Niraj au sud et la rive droite du Mureş au nord, tandis qu'elle grandissait le long de la rivière en aval vers la ville d'Ungheni.

La municipalité de Târgu Mureş comprend la ville de Târgu Mureş elle-même et les localités de Mureşului et Remetea.

Târgu Mureş se trouve à 339 km au nord-nord-ouest de Bucarest, la capitale du pays, à 171 km au nord-ouest de Braşov, à 107 km à l'est de Cluj-Napoca et à 124 km au nord de Sibiu.

La localité est mentionnée pour la première fois dans les registres du Vatican, en 1332, sous le nom de Novum Forum Siculorum (en magyar: Székelyvásárhely) : les Sicules de Transylvanie ou Széklers sont des fermiers-soldats magyarophones. L'existence de corporations indique qu'il s'agissait déjà d'une ville : les archives de la ville contiennent un document signé par Louis d'Anjou, roi de Hongrie, qui accordait de nouveaux droits à la corporation des tanneurs.

En 1405, le roi de Hongrie Sigismond de Luxembourg accorde à la ville le droit d'organiser des foires. En 1482, le roi Mathias Corvin l'élève au statut de ville royale. Le 29 avril1616, Gabriel Bethlen, prince de Transylvanie, signe un document par lequel la ville devient une ville libre royale et change son ancien nom de Székelyvásárhely (cité des Sicules) en Marosvásárhely (cité du Mureş).

Au cours des siècles, la ville servit plusieurs fois de siège à la Diète (conseil) de Transylvanie et c'est ici que furent élus plusieurs princes de Transylvanie.

En 1754, la Table Royale (Cour Suprême de Justice de la Transylvanie) s'installe dans la ville. Mais, en 1867, l'autonomie de la Transylvanie est abolie et le pays est directement rattaché à la Hongrie au sein de la monarchie austro-hongroise. Et, en 1918, il est rattaché à la Roumanie.

Comme toute la Roumanie, Târgu Mureş fut soumise aux régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Elle redevint hongroise entre août 1940 et août 1944, et fut occupée par les Soviétiques de 1944 à 1952. Durant la présidence de Nicolae Ceauşescu, la vie intellectuelle fut bridée et les relations avec l'étranger très limitées, ce qui pénalisa entre-autres les Hongrois de Transylvanie et notamment les enseignants. Les émigrés hongrois en Occident dénoncèrent cette politique, et cela contribua au discrédit du régime Ceauşescu, mais discrédita également la Roumanie en tant que nation. Conséquence de ces faits, une certaine tension nationaliste se fit jour en 1990, après la chute de la dictature, et Târgu Mureş fut le théâtre de bagarres entre jeunes Magyars et Roumains, qui furent instrumentalisées en affrontements inter-ethniques par un pouvoir post-communiste, désireux de se poser en défenseur de l'intégrité de la nation. Mais les anciens et les femmes de Târgu Mureş firent preuve d'un esprit de médiation qui apaisa rapidement les plus échauffés.

Depuis le boom économique des années 2000, le développement rassemble les Târgu-Mureşois par-delà origines et différences, et les tensions se sont en grande partie dissipées. Beaucoup de familles sont d'ailleurs mixtes et bilingues.

La ville possède un ensemble important de monuments, tant civils que religieux ou militaires, du Moyen Âge au XXe siècle.

Les constructions les plus anciennes de la ville sont la Citadelle et son église de style gothique datant de 1492. De la Renaissance (1554) date la Maison Köpeczi-Teleki, plus ancien palais de la ville.

De nombreux édifices datent de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle..

  • l'Église catholique romaine (1728-1750).
  • l'Église orthodoxe en bois (1793-1794) avec des fresques de 1814.
  • le Palais Teleki (1797-1803), de style baroque.
  • la Bibliothèque Teleki, qui compte 200 000 volumes dont 52 incunables, de style baroque (1799-1802), commandée par le comte Samuel Teleki, chancelier de Transylvanie et grand bibliophile dont les collections (40 000 volumes) ont été constamment enrichies, notamment de la collection Bolyai (80 000 volumes), de collections confisquées à des institutions religieuses (monastères).
  • l'édifice de la Tabla Regeasca (1828).

Un bon nombre d’édifices ont été construits au début du XXe siècle, lorsque György Bernády était maire de la ville :

  • l'actuelle Préfecture (Palaţul administrativ), datant de 1905-1907 dans le style art nouveau.
  • le Palais de la Culture, né de la volonté austro-hongroise de doter toutes les provinces de l'Empire de lieux culturels, construit de 1911 à 1913 où l'influence de la Sécession viennoise est très nette (courbes et contre-courbes, profusion du décor intérieur) ainsi que celle de l'éclectisme (toits de tuiles vernissées par exemple). Il abrite aujourd'hui un auditorium, la bibliothèque du judeţ, des salles de conférences, le Musée des Beaux-Arts et le Musée d'Histoire.
  • l'Université de Médecine.
  • la Maison Bányai (Casa Bányai) (1904-1907) de style éclectique.
  • la Synagogue (1900).

La cathédrale orthodoxe, construite entre 1925 et 1934 a longtemps été la plus grande de Roumanie.

Enfin, le Théâtre National a été inauguré en 1973.

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