Fișier:Stema Ungheni.png Ungheni

Ungheni est une ville roumaine du judeţ de Mureş, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Centre.

La ville d'Unhgeni est située dans le centre sud-ouest du judeţ, dans les collines de Niraj et Madaraşi (Dealurile Nirajului et Colinele Madaraşului), sur la rivière Niraj à son confluent avec le Mureş, à 10 km au sud-ouest de Târgu Mureş, le chef-lieu du judeţ.

La municipalité est composée de la ville d'Ungheni et des six villages suivants: Cerghid, Cerghizel, Moreşti, Recea, Şăuşa et Vidrasău.

La première mention écrite de la ville date de 1264 sous le nom de Naradtew.

Des fouilles entreprises en 1951-1955 dans le village de Moreşti ont permis de découvrir des objets datant du Paléolithique, des céramiques néolithiques, les traces d'une nécropole de l'âge du bronze, d'une nécropole dace et romaine ainsi que les restes d'un château datant du Haut Moyen Âge qui aurait été une résidence du chef valaque Gelou.

La ville d'Ungheni a appartenu au Royaume de Hongrie, puis à l'Empire d'Autriche et à l'Empire austro-hongrois.

En 1601, elle fut incendiée et nombre de ses habitants tués par les troupes du général Basta lors de la révolte transylvaine contre les Habsbourgs.

En 1876, lors de la réorganisation administrative de la Transylvanie, Ungheni a été rattachée au comitat de Maros-Torda.

La ville d'Ungheni a rejoint la Roumanie en 1920, au Traité de Trianon, lors de la désagrégation de l'Autriche-Hongrie. Elle a été de nouveau occupée par la Hongrie de 1940 à 1944. Elle fut le lieu de nombreux combats en 1944 lors de la libération de la Transylvanie, après que la Roumanie a eu rejoint les Alliés. C'est aussi durant cette période que fut exterminée sa petite communauté juive par les Nazis.

Elle est redevenue roumaine en 1945 et a obtenu le statut de ville en 2004.

Elle a été en 2008 le théâtre d'un événement fâcheux : la destruction de l'église grecque-catholique de la Sainte Trinité (Sfânta Treime) construite en 1858 en style néo-baroque pour la remplacer par une église orthodoxe. Malgré les protestations, les travaux se poursuivent.